Mimi O’Bonsawin

Auteure, compositeure et interprète

« Dans la vie, il faut suivre son cœur, être soi-même et faire exactement ce que l’on aime. Il faut toujours continuer à avancer par en avant et, comme je le dis dans ma chanson Pedalin’, il faut surtout persister malgré les défis et les difficultés ! » — Mimi O’Bonsawin

Née à Sudbury en 1994, Mimi a fait ses études primaires à l’école catholique Sainte-Thérèse à Hanmer et ses études secondaires au Collège Notre-Dame de Sudbury. Auteure, compositeure et interprète, elle chante les paysages de son Nord natal, inspirée par ses racines autochtones Abénaki et son patrimoine culturel canadien français. À l’automne 2014, Mimi a lancé son premier album éponyme : Mimi.Mimi CD

Son parcours musical remonte à l’enfance. Ses parents Pete et Carole l’ont toujours encouragée à développer son talent musical en l’inscrivant à des leçons de danse et de chant. À l’âge de 8 ans, Mimi a chanté sur la colline du Parlement à Ottawa lors d’une fête en l’honneur de l’honorable Jean Chrétien. Le rêve de la chanteuse ne l’a jamais quittée depuis !

D’origine Abénaki du côté de son père et Canadienne française du côté de sa mère, Mimi intègre fièrement les influences culturelles et ancestrales de ses racines dans sa musique. Quant à ses influences modernes, elles incluent les grands de la musique, dont Bob Marley, Janis Joplin, Otis Redding et CCR, pour ne nommer que ceux-là.

Depuis 2012, Mimi travaille en étroite collaboration avec le producteur, musicien et parolier canadien Thomas Wade avec qui elle a collaboré pour écrire son premier album. Les 12 chansons originales qui composent le répertoire de son album témoignent d’une richesse vocale et d’un talent empreint de la maturité d’une « vieille âme ». Les critiques élogieuses soulignent que Mimi est à la fois habitée par les sons et les textures musicales des temps anciens et ceux de l’époque moderne.

En 2014, en plus de lancer son premier album, elle a participé à l’évènement Canadian Music Week à Toronto. Depuis 32 ans, cet évènement offre une plateforme annuelle aux musiciens, comédiens et cinéastes canadiens qui souhaitent se tailler une place au sein de cette industrie.

Les valeurs de Mimi sont ancrées dans le respect de l’Autre et de la Terre, de la volonté de toujours se dépasser et de continuer à apprendre, ainsi que d’un désir profond d’être fidèle à son âme artistique, mais aussi à son âme humaine. Une de ses chansons intitulée Courage to Stand dénonce le taxage (bullying) dans les écoles et encourage les jeunes victimes à se tenir debout avec courage. En 2012, sa chanson a fait partie des activités réalisées dans le cadre du 20 avril, Jour dédié aux victimes du taxage dans la ville et les écoles de Sudbury. Vous pouvez écouter la chanson Courage to Stand au lien suivant :

https://soundcloud.com/rich-and-gary-kiss-1053/kiss-1053-mimi-obonsawin

Vous pouvez également écouter cinq chansons de l’album Mimi au lien suivant : http://www.reverbnation.com/mimiobonsawin

Visitez son site web pour en connaître davantage et pour vous procurer son album : http://mimi.ca

Références : http://mimi.ca; https://soundcloud.com/rich-and-gary-kiss-1053; http://www.northernlife.ca/news/lifestyle/2012/03/15-mimi-music-career-sudbury.aspx

Certification_2014

Rita (Ouellette) Tremblay

Pionnière, musicienne, bénévole d’exception

Rita Tremblay

Rita Ouellette est née à Bonfield, dans le district de Nipissing, en 1922.

Jusqu’à l’âge de 12 ans, elle a étudié à l’école Ste Jeanne d’Arc de Bonfield avec les religieuses qui l’ont initiée au chant et à la musique.

En 1934, alors qu’elle avait 12 ans, sa famille est déménagée à Harty Station (maintenant connu sous le nom de Harty). Étant la deuxième d’une famille de onze enfants, Rita a appris très jeune à travailler au magasin général et au bureau de poste qui appartenaient à son père, Mathias Ouellette.

Sa soif d’apprendre la conduit à suivre des cours de piano. Elle devait marcher trois milles à toutes les semaines pour ses cours chez Mme Durette à Lost River, mais Rita était déterminée.

À la demande du Père Tardif à Harty, elle a joué la messe du dimanche de l’Ascension pour la première fois à l’âge de 15 ans. Sans le savoir, Rita entreprenait alors une carrière dans la musique liturgique qui allait se poursuivre toute sa vie durant.

Elle a épousé Paul René Tremblay en 1941. Elle a élevé sa famille de 13 enfants, tout en continuant d’offrir ses talents de musicienne à la communauté. À l’orgue se sont ajoutés l’accordéon et la guitare, et le chant en duo à des mariages avec sa sœur Georgette.

Sa carrière de musicienne l’a fait voyager le long de la Route 11 — de Jogues à Smooth Rock Falls, Rita a fait résonner les orgues de toutes les paroisses au cours de sa longue carrière de service aux églises qui s’est prolongée pendant 72 ans !

Rita était également fièrement engagée dans sa communauté où elle a fait partie de de l’U.C.F.O. et du Club des Ainés de Val-Rita-Harty pendant plus de 20 ans.

En 1973, elle a organisé le premier bazar paroissial à Harty dans le but d’aider à subvenir aux besoins de la paroisse, et en 1982, elle a présidé les Fêtes du 50e anniversaire de sa paroisse.

Rita fut honorée maintes fois en reconnaissance de ses services à la communauté. En 1984, la province de l’Ontario l’a honorée de la médaille Fêtons ca ensemble. En 1988, la paroisse St-Stanislas de Harty a également organisé une grande fête pour célébrer ses 50 ans de service à titre de musicienne.

En 1997, Rita a reçu un hommage inattendu. Elle a été décorée de la médaille Benemerenti décernée par le Pape Jean Paul 11. Cette médaille reconnaît les personnes qui se distinguent de façon particulière par les services qu’elles ont rendus à leur église. Rita était la deuxième personne du diocèse de Hearst à recevoir cet hommage.

Elle est décédée en 2010 à Kapuskasing.

Note historique : La paroisse St-Stanislas à Harty a célébré sa dernière eucharistie en décembre 2011.

Références : profil préparé à partir d’un texte soumis par la fille de Rita, Pauline Tremblay Guindon (merci)  radiocanada.ca

Certification 2013

Mariel O’Neill-Karch

Historienne du théâtre franco-ontarien et québécois, professeure, écrivaine, critique de théâtre

Mariel

Photo : avec l’autorisation de Mariel O’Neill-Karch

 

« Mariel O’Neill-Karch est notre « mère mémoire à tous. »

— Joël Beddows et Amélie Mercier dans Les 35 premières années de Théâtre Action

Née à Timmins en 1942, Mariel a grandi à Toronto, et a passé tous les étés de son enfance et de son adolescence à Moonbeam, au Moonlight Camp, plus tard connu sous le nom de Chalet Brunelle*.

Elle est la fille de John Thomas O’Neill et de Valentine M. Brunelle, la soeur de René Brunelle, le réputé  ministre et député de Cochrane Nord pendant 23 ans (1958-1981).

Mariel a dédié sa vie et son œuvre à la littérature, ainsi qu’au théâtre franco-ontarien et québécois.

Elle a complété une maîtrise et la scolarité d’un doctorat à l’Université de Toronto dans les années 60, et fut invitée à se joindre au personnel enseignant de l’Université de Toronto à la fin de ses études.

Outre le théâtre, ses intérêts de recherche et de spécialité littéraire ont inclu l’œuvre de George Sand, Gérard de Nerval, Baudelaire, ainsi que la littérature québécoise.

Elle a enseigné le français et la littérature à l’Université de Toronto à partir de 1966, et a joué un rôle de premier plan dans le développement et le rayonnement de l’Université jusqu’au moment de sa retraite en 2007.

À partir des années 70, Mariel a renoué avec son amour du théâtre en livrant des cours sur le théâtre québécois à l’Université de Toronto.

Mariel O'Neill livre

Au cours de sa carrière, elle a publié plusieurs livres, revues et textes dans des périodiques. En 1992,  elle a publié un ouvrage clé en Ontario français, Théâtre franco-ontarien: espaces ludiques.

Elle est également la co-atueure du Dictionnaire des citations littéraire de l’Ontario français depuis 1960, co-écrit avec Pierre Karch.

Vous pouvez consulter une liste partielle de ses publications en cliquant sur :  Publications.

De 1993 à 1995, Mariel a été directrice adjointe du département d’études françaises, ainsi que vice-doyenne de la Faculté des Arts et des Sciences (humanités) de 1998 à 2002.

En 2002, Mariel a été nommée au poste de principale du Collège Woodsworth de l’Université de Toronto. Elle a été la première Franco-Ontarienne à occuper un poste aussi élevé à l’Université de Toronto.

Au cours de son mandat de principale du Collège Woodsworth (2002-2007), elle a créé 22 nouvelles bourses d’études et bonifié cinq bourses existantes.
 Une des nouvelles bourses est The Mariel O’Neill Karch and Pierre Karch Admission Scholarship in the Humanities.

Mariel a également facilité la création de plusieurs nouveaux séminaires sur le campus du Collège Woodsworth, en plus de transformer l’Academic Writing Centre du collège en un centre dynamique d’apprentissage.

Pendant son mandat, elle a fait fructifier les Programmes d’été à l’étranger en offrant  des cours en Équateur, en Europe centrale, au Japon, en Russie et en Australie.

En 1995, un prix récompensant les dramaturges de l’Ontario français a été créé en son honneur. Le Prix O’Neill-Karch, appuyé par trois théâtres en Ontario français,  a été remis annuellement de 1996 à 2010 à 15 récipiendaires.

*Mariel est la nièce de René et d’Andrée Brunelle, propriétaires du Chalet Brunelle des années 50 jusqu’en 1985.

Références : french.utoronto.ca  french.chass.utoronto.ca  www.lexpress.to  http://www.crccf.uottawa.ca  textes soumis par M. O’Neill-Karch

Certification 2012